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Cette page est consacrée aux technologies d'accès Internet
autres que les technologies DSL.
Après une présentation générale des réseaux
d'accès, nous abordons successivement les accès
câble
proposés par les câblo-opérateurs, les accès
basés sur la fibre optique, puis
les accès Internet sans fil (WiFi,
boucle locale radio et satellite).
Nous traiterons également des équipements
utilisés pour un accès Internet, et des outils permettant
d'effectuer des mesures de
débits des accès.
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Le réseau d'accès (ou boucle locale) permet de connecter
les locaux du client (Customer Premises) au cœur de réseau
de l'opérateur de télécommunications ou du
fournisseur d'accès Internet. Il se caractérise par une
portée limitée : on parle parfois schématiquement de
dernier kilomètre (last mile).
Différentes technologies réseau peuvent être
utilisées dans les réseaux d'accès :
Le site "01net." présente une intéressante figure
synthétisant l'ensemble des technologies d'accès
classées en fonction de leurs portées et des débits
qu'elles permettent d'atteindre :
http://www.01net.com/images/77998.jpg
Le cabinet de conseil Jipo présente également, dans un
article rédigé pour le site "Futura Sciences", un panorama
des technologies d'accès sans fil, classées par
débits et par portées (PAN, LAN, MAN, WAN) :
http://brest.jipo.com/wimax/WiMAXvsAutresTechnologies.jpg
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Voici la carte de France du câble, carte cliquable fournie par
l'Aform (Association française des opérateurs de
réseaux multiservices) :
http://www.aform.org/ville_cablees/
Cliquer sur une région. Un tableau donne la liste des communes
correspondantes, avec le câblo-opérateur qui y est
présent. Les icônes à droite indiquent si les offres
concernent la télévision, l'accès Internet ou la
téléphonie sur le câble.
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Les technologies FTTx (Fiber To The x) ou FITL (Fiber In The Loop)
consistent à remplacer le support téléphonique
classique en cuivre par de la fibre optique, sur une partie de la boucle
locale de l'utilisateur. Comme la fibre optique présente un bien
meilleur affaiblissement que le cuivre, elle permet de proposer des
offres d'accès à des débits supérieurs et
avec une couverture plus large que les technologies xDSL utilisées
seules. Le remplacement des paires de cuivre par des fourreaux de fibre
optique représente cependant un investissement initial important
(fibres, équipements et génie civil).
Il existe une pléthore de dénominations selon
l'étendue de la fibre optique dans la boucle locale (certaines
synonymes les unes des autres) :
Cette figure de France Télécom R&D représente
un synoptique des principales technologies FTTx :
http://www.francetelecom.com/sirius/rd/fr/memento/mento19/images/p87.gif
L'infrastructure des réseaux PON (Passive Optical Networks) repose
sur des équipements nommés OLT (Optical Line Terminals),
ONU (Optical Network Units) et ONT (Optical Network Terminals).
La technologie FTTCab nécessite d'installer des DSLAM à proximité des sous-répartiteurs. Plusieurs installations sont envisageables selon l'importance du site et les disponibilités immobilières :
En France, la technologie FTTCab est expérimentée par
France Télécom dans le cadre du projet NRA-HD (Nœuds
de Raccordement d'Abonnés Haut Débit). Sont
concernées en priorité les zones industrielles (voire
quelques zones résidentielles) qui sont actuellement en zone
d'ombre ADSL.
Les technologies FTTH/FTTO sont également utilisées
localement, par exemple à Pau avec le réseau PBC (Pau
Broadband Country) ou à Paris (citéFibre). Elles permettent
d'offrir à l'abonné des débits symétriques,
contrairement à l'ADSL.
Alexandre Modesto (grand défenseur du FTTH s'il en est) anime un
Wiki (site Web dynamique) consacré à cette technologie. Une
section est consacrée aux mises en œuvre du FTTH en France
et dans le monde :
http://www.mauriennix.net/wiki/index.php?title=Accueil#Les_Gaulois_qui_ont_compris
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Les standards 802.11 (WiFi : Wireless Fidelity) constituent la principale technologie dans le domaine des réseaux locaux sans fil (RLAN : Radio LAN ou WLAN : Wireless LAN). Ils permettent de créer des réseaux locaux sans support physique autour d'un point d'accès (dans une entreprise ou chez un particulier). La WiFi est également utilisée en tant que technologie d'accès Internet dans les lieux de passage publics (hot-spots) : jardins publics, transports en commun, aéroports, hôtels, restaurants, cafés...
En France, le cadre réglementaire actuel permet d'utiliser la technologie WiFi sans aucune formalité pour un usage privé, et sous simple déclaration auprès de l'ARCEP pour les réseaux ouverts au public, sous réserve du respect de certaines limitations techniques (puissances d'émission maximales selon les fréquences utilisées).
Voici la liste des opérateurs de réseaux
expérimentaux WiFi déclarés auprès de l'ARCEP
:
http://www.arcep.fr/index.php?id=8131
Un annuaire français des hot-spots WiFi est
présenté par le Journal du Net :
http://www.journaldunet.com/wifi/
Cliquer sur un département, ou chercher par ville, type de
localisation (aéroport, café, hôtel...) et/ou
opérateur.
Les opérateurs de téléphonie mobile proposent
également des offres WiFi. Ils fournissent la liste de leurs
hot-spots sur leurs sites :
Certains commerçants proposent des accès WiFi dans leurs locaux, par exemple :
Voici un outil de recherche des zones couvertes en WiFi dans le monde,
proposé par la Wi-Fi Alliance :
http://www.wi-fi-zone.org/zoneFinder.asp
Le programme "Wi-Fi ZONE" repose sur une inscription volontaire et
gratuite des opérateurs concernés, présentant des
conditions minimales en termes de couverture et de performance.
Sélectionner le pays, puis la ville. Vous pourrez ainsi
éviter le "dial-up connection blues" lors de vos prochaines
vacances...
Il existe enfin des communautés d'utilisateurs dont le but est
de partager leurs accès WiFi de manière à constituer
un réseau libre d'accès et gratuit. Une liste de
communautés WiFi à travers le monde est fournie par
WirelessCommunities :
http://wiki.personaltelco.net/index.cgi/WirelessCommunities
En France, les communautés WiFi sont regroupées dans
l'association "Wireless-fr.org", qui en donne la liste :
http://www.wireless-fr.org/spip/article.php3?id_article=8
(cliquer sur une communauté pour se rendre sur son site)
À titre d'exemple, l'association Paris-SansFil fournit les cartes
de ses nœuds :
Double-cliquer sur les nœuds pour obtenir plus d'informations
(propriétaire, localisation, équipement...).
La boucle locale radio (BLR, ou WLL pour "Wireless Local Loop") permet
de mettre en œuvre un accès Internet sans fil en utilisant
les bandes de fréquences 3,5 et 26 GHz.
Suite à deux appels à candidatures successifs (novembre
1999 : 28 candidats, septembre 2000), l'ART (ancien nom de l'ARCEP) avait
attribué un certain nombre de licences de boucle locale radio en
France : 2 licences nationales (3,5 et 26 GHz) et 2 licences par
région (26 GHz).
Voici les opérateurs qui possédaient des licences en 2000
:
Les difficultés économiques ont ensuite provoqué une importante consolidation de ce marché :
Voici donc les opérateurs de boucle locale radio classique
(hors WiMAX) suite à ces événements :
http://www.arcep.fr/index.php?id=8650#5597
La technologie WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) du "WiMAX Forum" correspond à la famille de normes 802.16. Elle permet une transmission de données sans fil point-à-multipoint. Son débit théorique est de 70 Mbps sur une portée de 50 km (10 Mbps sur 10 km actuellement). La bande de fréquences utilisée en France est celle des 3,5 GHz.
La société IFW du groupe Iliad possède une licence nationale, suite au rachat de la société Altitude Télécom en 2005.
D'autre part, après différentes expérimentations à partir de 2004, l'ARCEP a lancé en août 2005 un appel à candidature en vue de délivrer des autorisations d'utilisation WiMAX dans la bande 3,4-3,6 GHz (deux licences dans chaque région métropolitaine ainsi qu'en Guyane, à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon). Les candidats ont tout d'abord déposé 175 lettres d'intention en octobre 2005, puis 45 demandes en janvier 2006 (suite à des accords de mutualisation), et finalement 35 demandes en février 2006 (suite au constat de rareté établi par l'ARCEP). Finalement, en juillet 2006, après analyse des dossiers selon trois critères (contribution au développement territorial des services à haut débit, aptitude du projet à favoriser la concurrence sur le haut débit, et montant financier proposé), l'ARCEP a retenu 15 opérateurs régionaux (dont 6 conseils régionaux) :
Ce tableau donne la répartition précise des
fréquences :
http://www.art-telecom.fr/fileadmin/reprise/dossiers/blr/bande3400-3600.xls (fichier
Excel, utiliser les onglets pour l'outre-mer)
Les bandes de fréquences attribuées sont des duplex de 15
MHz en métropole et 28 MHz en Guyane, à Mayotte et à
Saint-Pierre-et-Miquelon. Elles sont notées BLR1 et BLR2 (ainsi
que BLR3 à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon), et elles
coexistent avec les bandes déjà attribuées (Altitude
Telecom en métropole, Mediaserv en Guyane).
Le site de l'ARCEP précise les redevances annuelles
liées à l'utilisation de fréquences
radioélectriques (redevance de gestion + redevance de mise
à disposition) pour les réseaux ouverts au public. Dans le
cas des opérateurs BLR (classiques ou WiMAX) :
http://www.arcep.fr/index.php?id=8082#8074 (voir
le tableau récapitulatif en bas de page pour la bande des 3,5
GHz)
Les montants dépendent de la couverture (nationale ou
régionale) et de la largeur de la bande de fréquence
attribuée.
En déduire quelle est la région française la plus
étendue...
D'autre part, ils sont assujettis au paiement d'une taxe
administrative annuelle, commune à tous les "opérateurs
exerçant des activités de télécommunications"
:
http://www.arcep.fr/index.php?id=8090
Les satellites de télécommunications couvrent des zones
très larges (de la taille d'un continent), ce qui leur permet de
s'affranchir des limites en terme de portées dont souffrent bien
d'autres technologies d'accès.
À titre d'exemple, voici les zones de couverture de la flotte
d'Eutelsat :
http://www.eutelsat.com/satellites/3_1.html
Placer le curseur sur un satellite pour observer ses zones de couverture,
ou cliquer dessus pour plus de détails (puis sur le lien "Coverage
zones" à droite).
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Le dossier de DSLvalley.com sur les modems ADSL (septembre 2002)
:
D'autres informations concernant les tarifs des modems et les modems
officiellement homologués par France Télécom (FAQ
"ADSL France" de 2003, paragraphes 4.10 et 4.11) :
http://www.dslvalley.com/frta/faq.php?id=4#10
France Télécom fournit également une liste de
modems et filtres recommandés pour les accès DSL
(particuliers et entreprises) :
http://www.francetelecom.com/fr/groupe/initiatives/savoirplus/documentation/offres/#N10851
Cliquer sur le lien "Télécharger : Annexe Modems DSL"
(avril 2006).
Cette recommandation technique liste les CPE (Customer Premises
Equipment) recommandés par FT face aux DSLAM utilisés dans
son réseau DSL. Les principaux constructeurs concernés sont
Alcatel/Thomson Multimedia (Speed Touch), ECI, Sagem pour les
particuliers, ainsi que Alcatel/Thomson Multimedia, Bintec, Cisco,
Efficient pour les entreprises.
Voici enfin les coordonnées des principaux constructeurs de
modems, sur le site Assistance d'Orange :
http://assistance.orange.fr/reponse581.asp
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La "météo du net" du site "grenouille.com" est obtenue
au moyen de mesures effectuées par un ensemble d'internautes
volontaires répartis dans toute la France :
http://www.grenouille.com/
La colonne à droite indique, pour chaque offre haut débit
d'un FAI, les moyennes des débits mesurés en download
(réseau vers abonné) et en upload (abonné vers
réseau), ainsi que les temps de ping (temps d'aller-retour d'un
paquet, présenté plus loin dans cette page). Les horaires
sont ceux des dernières mesures effectuées, et
l'icône résumé la situation actuelle (soleil,
éclaircie, nuage, pluie, neige).
Attention aux unités : 512 Kbps = 64 Ko/s ; 1 024 Kbps = 128 Ko/s
; 2 048 Kbps = 256 Ko/s.
En cliquant sur une offre, on obtient l'évolution dans le temps de
ces différents paramètres, en moyenne sur la France
entière (par jour et par mois). Cliquer sur une ville en haut de
l'écran pour obtenir la moyenne dans cette ville. Cliquer sur le
pseudo d'un internaute pour visualiser les mesures de sa station.
Voici un site parmi d'autres qui permet d'effectuer une mesure du
débit disponible sur une station (sur le site du magazine 60
millions de consommateurs) :
http://www.60millions-mag.com/page/bases.12_services_plus_60.3_testeur./contesteuranonyme-1/
Sélectionner votre type de connexion : modem, ADSL, câble,
LAN... (étape 1), puis lancer le test (étape 2) et
patienter quelques instants.
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Contact : Patrick
Maigron Dernière mise à jour : 2007-01-09 |
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