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Cette page est consacrée aux noms de domaine, qui permettent
  principalement d'identifier les serveurs utilisés sur le réseau
  Internet, au moyen de chaînes de caractères suivies d'un suffixe
  (TLD, pour "Top Level Domain").
  Nous traitons tout d'abord des domaines
  génériques (gTLD : generic TLD) d'origine, tels que
  .COM, .NET, .ORG, .EDU, .INT, et des outils de recherche Whois qui leur sont
  associés.
  Nous abordons ensuite les nouveaux domaines
  génériques créés en 2001/2002, tels
  que .AERO, .COOP, .MUSEUM, .NAME.
  Nous décrivons également comment effectuer l'enregistrement de
  noms : recherche de bureaux d'enregistrement
  (accrédités ou revendeurs), coûts (standards, par
  courtage ou aux enchères).
  Nous nous intéressons ensuite aux domaines nationaux
  (ccTLD : country code TLD) en général, avant de focaliser sur
  le domaine .FR :
  recherche de disponibilité d'un nom, choix d'un bureau
  d'enregistrement, choix d'un nom de domaine.
  Nous présentons également des outils de recherche
  avancés, tels que les proxies Whois, ou encore les outils de recherche
  par sous-chaîne ou par propriétaire.
  Nous terminons par les aspects juridiques
  des noms de domaine, en traitant des risques en terme de
  propriété intellectuelle (tels que le cybersquatting) ainsi que
  des différentes manières de traiter les litiges correspondants
  (par exemple, les procédures UDRP).
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L'ICANN présente sur son site la liste des domaines
      supérieurs génériques, avec leur date de
      création et leur registre (Sponsor/Operator) :
      http://www.icann.org/registries/listing.html
      Les domaines sponsorisés sont réservés à une
      communauté particulière d'utilisateurs, les règles
      étant alors définies par le Sponsor.
      Outre les domaines génériques, il existe aussi les domaines
      nationaux sur 2 caractères (.FR, .TV...).
      
Pour la plupart des domaines génériques
      (.AERO/.ARPA/.BIZ/.COM/.COOP/.EDU/.INFO/.INT/.MUSEUM/.NET/.ORG), l'outil
      Whois sur le site de l'InterNIC permet d'obtenir ces informations :
      http://www.internic.org/whois.html
      On obtient ainsi différentes informations techniques : serveurs de
      nom, dates de création et d'expiration...
Noter que l'outil Whois de l'InterNIC possède un
      mécanisme de limitation des requêtes qui le rend
      excessivement pénible
      à utiliser dès que l'on a plusieurs recherches à
      effectuer !
      Dans le cas des domaines .COM/.NET/.EDU uniquement, on peut
      également utiliser l'outil Whois de VeriSign (le registre de ces
      extensions), à l'adresse :
      http://registrar.verisign-grs.com/whois/
      Cet outil est analogue à celui de l'InterNIC tout en étant
      largement moins paranoïaque. Il est ainsi beaucoup plus
      agréable à utiliser pour les trois domaines
      concernés.
Dans le cas des domaines .COM et .NET, les résultats obtenus
      sur le site de l'InterNIC ou de VeriSign sont partiels : ils ne donnent
      pas d'information sur le propriétaire du nom, mais uniquement sur
      le registrar (bureau d'enregistrement). Il faut ensuite aller sur le site
      du registrar lui-même (outil Whois) pour obtenir l'ensemble des
      informations disponibles, telles que les coordonnées du
      propriétaire actuel du nom (registrant), ainsi que les contacts
      technique et administratif.
      
Le domaine .EDU est en principe réservé aux
      établissements d'enseignement supérieur américains,
      accrédités par des agences du "U.S. Department of
      Education". Certaines institutions hors des États-Unis sont
      cependant éligibles, en voici la liste fournie par le gestionnaire
      du .EDU, EDUCAUSE :
      http://www.educause.edu/edudomain/international.asp
      La colonne de droite indique lesquelles possèdent effectivement un
      domaine .EDU (icône "View Details").
Certaines institutions hors des U.S. et possédant un nom de
      domaine de suffixe .EDU ne sont pas listées dans ce fichier, car
      elles possédaient leur nom avant l'établissement des
      nouvelles règles en 2001. On peut cependant les obtenir
      grâce à l'outil de recherche Whois du .EDU :
      http://whois.educause.net/
      Cet outil ne permet pas de recherche sur le pays d'origine, mais sur le
      nom de domaine ou sur le nom de l'organisation.
      Sélectionner "Organization" et entrer par exemple comme termes de
      recherche : %ecole%, %universite%, %france%, %franco%, %francais% (le
      caractère % servant de joker).
      Il faut ensuite vérifier si les institutions obtenues sont en
      France ou non, en cherchant leur nom de domaine avec le même outil
      Whois (en sélectionnant cette fois-ci "Domain").
      
On peut utiliser les fonctions de recherche avancée des moteurs de recherche, par exemple :
On peut chercher de manière analogue des sites Web
      possédant un suffixe donné, générique ou
      national.
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Le registre du domaine .AERO propose un annuaire de sites Web
      utilisant cette extension, classés par secteurs d'activité
      :
      http://www.information.aero/index.php?id=38
      Les liens à gauche permettent de choisir un secteur
      d'activité et de visualiser les sites correspondants avec leurs
      copies d'écran.
      Cet annuaire en cours de construction ne contient que les sites actifs
      entrés volontairement par leurs propriétaires.
      Un outil Whois est également disponible à droite de
      l'écran. Chercher par exemple les noms : airfrance et roissy.
      
Une liste de sites Web en .COOP fournie par le registre de ce suffixe,
      classés par pays :
      http://www.nic.coop/downloads/livesites.pdf
      Un pays contient plus de la moitié de ces sites : lequel ?
      
La liste des noms de domaine .MUSEUM classés par pays, puis par
      villes :
      http://index.museum/land.php
      Certains de ces noms sont associés à un site Web (cliquer
      sur les liens).
      
Utiliser l'outil Whois accessible sur le site du registre de
      l'extension .NAME :
      http://whois.name/
      Entrer le nom complet (avec le suffixe .name) et sélectionner l'option
      "Detailed results".
      
Ces "nouveaux nouveaux domaines" seront choisis parmi les candidats
      listés ici :
      http://www.icann.org/announcements/announcement-19mar04.htm
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Les registrars accrédités ont signé une
      convention avec l'ICANN. Ils sont représentés au sein du
      Conseil d'Administration de l'ICANN via le GNSO (Generic Names Supporting
      Organization) et participent à son budget annuel.
      En voici la liste maintenue par l'ICANN, indiquant les pays des
      registrars ainsi que les suffixes génériques qu'ils
      supportent :
      http://www.icann.org/registrars/accredited-list.html
      (chercher le mot "France" dans le fichier)
      On trouve également plus d'informations sur ces registrars ainsi
      que les contacts (téléphone et mail) sur la page :
      http://www.icann.org/registrars/accreditation-qualified-list.html
Voici une idée des frais que les registrars
      accrédités versent à l'ICANN (frais de dossier
      initiaux, frais d'accréditation annuels fonction du nombre
      d'extensions supportées et participation au budget de l'ICANN
      fonction du nombre de noms enregistrés) :
      http://www.icann.org/registrars/accreditation-financials.htm
      
On peut généralement trouver les tarifs proposés
      par les registrars sur leur site. Dans le cas des registrars
      accrédités ICANN en France, ces sites sont les suivants
      (sauf Transpac/Oléane qui cible le marché Entreprises et
      fournit des noms de domaine dans le cadre d'offres packagées)
      :
Les tarifs sont en général fournis HT et non TTC. Il
      faut également faire attention aux prix "à partir
      de...".
      Vérifier que les tarifs proposés sont très variables
      selon le bureau d'enregistrement choisi. Noter cependant que les offres
      incluent ou n'incluent pas certains services à valeur
      ajoutée, ce qui peut expliquer les différences de prix
      (redirection Web et mail, mise à disposition de serveurs DNS, aide
      au paramétrage du fichier zone, création de sous-domaines,
      surveillance d'expiration du nom, changement de serveurs DNS ou de
      contacts, expertise juridique...).
Il existe également de nombreux registrars non accrédités ICANN, qui agissent comme revendeurs de noms de domaine pour le compte de registrars accrédités. On peut trouver une liste de registrars francophones (accrédités ou non) dans les annuaires classiques :
Il existe déjà quelques différences de tarifs en fonction des extensions et des registrars. Mais les plus gros écarts proviennent de la spéculation sur les noms de domaine, qui consiste à acheter des noms potentiellement intéressants afin de les revendre beaucoup plus cher.
Le site "Domain Names Head Office" présente une liste de noms
      vendus jusqu'en 2001 avec leurs prix en dollars (en gras les noms vendus
      plus de 100 000 USD) :
      http://www.domainnamesheadoffice.com/recentsaleprices.html
      Quel est le record ?
Il existe des sociétés de courtage de noms de domaine,
      qui possèdent des noms et les revendent à des prix
      fixés à l'avance.Voici par exemple les noms proposés
      par iDomain.com, classés par prix décroissant :
      http://idomain.com/go.php?file=domainsearch.php&sortby=price
      (cliquer sur le lien "Next 10 Results" en bas pour le
      défilement)
Il existe également des sites de vente aux enchères de
      noms de domaine. Voici par exemple les enchères de la
      société Afternic, ouvertes au cours des 2 derniers jours et
      classées par prix actuel (Asking) décroissant :
      http://www.afternic.com/names.php?sortby=hp&ipp=100&within=2
      (offre minimale et prix actuel en dollars)
Il existe de nombreuses sociétés de courtage (brokers) ou d'enchères (auctions). En voici des listes sur les annuaires :
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La liste des domaines supérieurs par code de pays est
      gérée par IANA :
      http://www.iana.org/cctld/cctld-whois.htm
      Cliquer sur le pays souhaité pour avoir plus de
      détails.
      Combien y a-t-il de serveurs DNS pour le domaine .FR ?
Les voici maintenant sur une carte du monde bien sympathique, due
      à Nomura Takumi :
      http://www4.plala.or.jp/nomrax/TLD/
      Cliquer sur un suffixe pour voir le nom du pays en Anglais et en Japonais
      !
Les codes de pays utilisés par IANA sont issus de la liste des
      codes de pays maintenue par l'ISO sous l'égide de l'ONU (norme ISO
      3166-1 A2) :
      http://www.iso.org/iso/en/prods-services/iso3166ma/02iso-3166-code-lists/list-fr1.html
      
Il y a cependant quelques petites différences entre les listes
      ISO et IANA. Comparer par exemple les codes pour le Royaume-Uni dans ces
      2 listes.
      Voici l'explication de cette différence :
      http://www.globalfinancialdata.com/index.php3?action=showghoc&country_name=United_Kingdom
      (2ème paragraphe)
      À comparer avec la justification très politiquement
      correcte (!) imaginée par l'ISO :
      http://www.iso.org/iso/en/prods-services/iso3166ma/10faq/frequently-asked-questions.html#QS04
      
La notion de pays changeant au fil du temps, ces listes sont alors
      mises à jour. Voici la liste des mises à jour de la norme
      ISO 3166-1 depuis 1997, en ordre chronologique :
      http://www.iso.org/iso/en/prods-services/iso3166ma/03updates-on-iso-3166/index.html
      (chaque lettre d'information contient un tableau avec l'ancienne et la
      nouvelle valeur pour la dénomination ou le code du pays)
      Une liste plus complète des changements depuis 1982 est accessible
      sur le site de l'ONU, en ordre alphabétique cette fois :
      http://unstats.un.org/unsd/methods/m49/m49chang.htm
On peut également consulter la liste ISO des codes de pays sur
      des encyclopédies en ligne, telle que l'encyclopédie libre
      Wikipédia :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/ISO_3166-1
      Cliquer sur le nom d'un pays pour avoir toutes les informations utiles
      (carte, drapeau, démographie, politique, économie,
      histoire, géographie...).
Ce tableau représente l'ensemble des 26×26 combinaisons
      de deux lettres, et leur statut relativement à la norme ISO 3166-1
      :
      http://www.iso.org/iso/en/prods-services/iso3166ma/02iso-3166-code-lists/iso_3166-1_decoding_table.html
      Les combinaisons de deux lettres peuvent être :
La société Neustar, registre du domaine .KIDS.US,
      fournit la liste actuellement très réduite de ces sites
      consacrés au jeune public américain :
      http://www.kids.us/sitelist.html?catALL
      Le domaine .KIDS.US a été adopté par le
      Congrès Américain en 2002, puis ouvert par la
      société Neustar (également gestionnaire du domaine
      .US) fin 2003. Il est régi par des règles très
      strictes concernant le contenu des sites Web (absence de contenu
      pornographique ou violent, etc.). Ces règles imposent un
      monitoring régulier des sites et ont comme conséquence des
      tarifs élevés (frais annuels de vérification de
      contenu de 250 $), ce qui explique le faible nombre de noms
      enregistrés.
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Utiliser l'outil de vérification de disponibilité sur le
      site de l'AFNIC :
      http://www.afnic.fr/obtenir/dispo
      Entrer le nom sans extension et valider. Si le nom est
      réservé, cliquer sur le lien "whois" pour obtenir les
      informations souhaitées (propriétaire, contacts, registrar,
      serveurs de nom...).
      
La liste des prestataires membres de l'AFNIC :
      http://www.afnic.fr/obtenir/prestataires
      Sélectionner une région ou un pays (par exemple, la France
      entière) et valider.
      Un indice qualité est affiché à droite du tableau.
      Les prestataires en option 1 (impliqués dans certains
      comités AFNIC) sont encadrés.
      
La charte du .FR sur le site de l'AFNIC précise les
      justificatifs à fournir.
      Ces premiers tableaux concernent les domaines descriptifs
      (.FR/.COM.FR/.ASSO.FR/.NOM.FR/.PRD.FR/.PRESSE.FR/.TM.FR) :
      http://www.afnic.fr/obtenir/chartes/nommage-fr/annexe-descriptifs
      L'identification peut être faite a priori ou a posteriori.
Et celui-ci concerne les domaines sectoriels :
      http://www.afnic.fr/obtenir/chartes/nommage-fr/annexe-sectoriels
      
Voici les tarifs pratiqués par l'AFNIC pour les prestataires
      Internet (adhésion à l'AFNIC, création/maintenance
      de domaine et autres opérations) :
      http://www.afnic.fr/afnic/adhesion/prestataire/tarifs
      Le tarif de l'adhésion varie selon l'option choisie (1 ou
      2).
      
Liste sur le site de l'AFNIC, mise à jour en temps réel
      :
      http://www.afnic.fr/actu/stats/nouveaux
      Choisir une date pour un affichage en HTML.
      
La liste (non exhaustive) des noms de domaine interdits par l'AFNIC
      (termes fondamentaux) :
      http://www.afnic.fr/obtenir/chartes/fondamentaux#liste
      Il devra peut-être se contenter des noms équivalents en
      .COM...
      Question subsidiaire : pourquoi l'INT possède-t-il le nom de
      domaine "int-evry.fr" et non pas simplement "int.fr" ?
Il existe aussi des contraintes syntaxiques dans le choix des noms
      (caractères autorisés, longueur...) :
      http://www.afnic.fr/obtenir/chartes/nommage-fr#21
      
L'AFNIC ne gère actuellement que le .FR et le .RE
      (Réunion). D'autres suffixes lui sont
      délégués, mais ils ne sont pas encore disponibles
      pour enregistrement. La situation précise des noms de domaine des
      DOM/TOM est expliquée par l'AFNIC sur cette page :
      http://www.afnic.fr/doc/autres-nic/dom-tom
      
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Il existe des proxies Whois, qui acceptent des requêtes
      concernant de nombreux domaines et renvoient les requêtes aux
      registres concernés, tel que Geektools :
      http://www.geektools.com/whois.php
      Entrer le nom recherché, ainsi que la clé affichée
      (utilisée pour contrecarrer les outils de capture automatique
      d'information), puis valider. Penser à entrer à nouveau la
      clé lors de chaque recherche.
Le site INDOM permet d'effectuer une recherche sur un ensemble de
      suffixes à la fois :
      http://www.indom.com/indom/
      Entrer seulement le nom sans suffixe, par exemple : toto, puis valider.
      Les points de couleur indiquent la disponibilité du nom (vert =
      disponible, rouge = non disponible, orange = inconnu).
      Pour les noms déjà enregistrés, cliquer sur les
      liens "Propriétaire" afin d'obtenir les informations
      correspondantes (résultat de l'outil Whois de la zone
      concernée).
      Pour les noms disponibles, cliquer sur les liens "Conditions" afin de
      connaître le tarif pratiqué par INDOM, ainsi que les
      conditions d'enregistrement de la zone en question.
      Des cases à cocher permettent de réserver les noms
      disponibles, et d'essayer de récupérer au moment de leur
      expiration les noms déjà réservés (service
      "SnapBack", disponible pour certains suffixes seulement).
      La recherche s'effectue sur les principales zones mondiales. On peut
      également effectuer des recherches par zone géographique
      (Union Européenne, pays francophones, anglophones, germanophones,
      hispanophones) ou par type de zone (génériques, pays
      à risque de cybersquatting...) en cochant les cases
      correspondantes dans le formulaire de recherche.
      Il est également possible d'effectuer une recherche sur un
      ensemble de noms à la fois (entrer toto et titi).
      
Les outils Whois de l'InterNIC et de VeriSign permettent
      également de chercher les domaines commençant par une
      chaîne de caractères donnée :
      http://registrar.verisign-grs.com/whois/
      Entrer la chaîne suivante : goooooo. (le point final indique une
      recherche sur une sous-chaîne) et valider.
      
Le bureau d'enregistrement INDOM propose des outils de recherche
      avancée sur les noms de domaine, par exemple la recherche au
      contenant :
      http://www.indom.com/indom/page/contentsearch.jsf
      Entrer le terme recherché et valider. Le résultat
      présente 10 noms par suffixe, la liste complète pouvant
      être obtenue par mail (service payant).
      On peut également choisir la position du terme de recherche dans
      le nom (sous-chaîne, préfixe, suffixe), les zones de
      recherche, et exclure d'autres termes (par exemple : "devry").
Il est possible également d'effectuer des recherches à
      l'approchant, ainsi que des recherches par propriétaire pour la
      zone FR (onglets en haut de la page de recherche
      précédente). Chercher par exemple les noms dont le
      propriétaire contient le terme "evry".
      
La technologie des noms de domaine internationaux (IDN) permet d'utiliser des caractères non-ASCII dans les noms de domaine, par exemple des caractères accentués ou d'alphabets non latins. Les extensions génériques et nationales intègrent progressivement cette technologie.
L'organisme IANA maintient la liste des langues déjà
      mises en œuvre par certains registres d'extension :
      http://www.iana.org/assignments/idn/registered.htm
      Cliquer sur un lien pour obtenir le détail des caractères
      utilisés dans la langue correspondante, sous forme de "codepoints"
      Unicode.
Les IDN sont transformés en chaînes de caractères
      ASCII classiques (appelées chaînes ACE, pour "ASCII
      Compatible Encoding") avant d'être enregistrés dans les
      serveurs DNS. La chaîne de caractères Unicode initiale est
      transformée au moyen de deux procédures successives
      (NamePrep et Punycode).
      Cette figure du registre suisse SWITCH illustre ces transformations par
      un exemple :
      https://nic.switch.ch/reg/faqs/idnexample1-fr.gif
      Le nom résultant est constitué du préfixe "xn--",
      suivi des caractères ASCII du nom d'origine, d'un nouveau "-", et
      enfin des caractères non-ASCII sous une forme codée.
Le bureau d'enregistrement NameISP propose un outil de conversion
      entre les noms internationaux et leurs équivalents ASCII :
      http://www.nameisp.com/puny.asp
      Entrer dans la fenêtre du haut : Télécom (avec les
      accents), puis valider avec le bouton "Convert".
      Le menu déroulant permet de sélectionner des
      caractères d'autres alphabets (cyrillique, hébreu, arabe,
      chinois...).
D'autres exemples de noms de domaine internationaux sont fournis sous
      le suffixe .MUSEUM, pour désigner les comités nationaux de
      l'ICOM (Conseil International des Musées) :
      http://icom.museum/idn/
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Les litiges sur les noms de domaine peuvent être traités
      au moyen d'une procédure extra-judiciaire dénommée
      UDRP (Uniform Domain Name Dispute Resolution Policy). Cette
      procédure, créée en 1999, est plus rapide et moins
      coûteuse qu'une procédure judiciaire classique. Elle n'est
      cependant pas exclusive d'une procédure classique devant les
      tribunaux compétents.
La plainte est soumise par le requérant à une
      institution de règlement des litiges agréée par
      l'ICANN, au choix. Voici la liste des institutions possibles :
      http://www.icann.org/dndr/udrp/approved-providers.htm
      Les institutions les plus connues sont le centre d'arbitrage et de
      médiation de l'OMPI (Organisation Mondiale de la
      Propriété Intellectuelle) ou WIPO (World Intellectual
      Property Organization), et le NAF (National Arbitration Forum).
La plainte est alors examinée par une commission administrative composée de 1 à 3 experts (au choix des parties). La commission prend alors une décision parmi les trois possibilités suivantes :
Par contre, la commission administrative ne peut pas ordonner de
      réparation pécuniaire, ni le paiement des frais
      d'avocat.
      L'ensemble de la procédure dure environ 45 à 50 jours
      à partir du dépôt de la plainte.
Le synoptique suivant décrit l'ensemble du processus, avec les
      durées estimées des différentes phases :
      http://arbiter.wipo.int/domains/models/UDRPflowchart-fr.pdf
      
Voici les listes des experts classés par pays, avec leurs CV respectifs :
Voici également le détail des taxes facturées au requérant, en fonction du nombre de noms de domaine qui font l'objet de la plainte et du nombre d'experts choisi par les parties (1 ou 3) :
Les taxes sont partagées entre les parties uniquement dans le
      cas où le défendeur choisit 3 experts, au lieu d'un seul
      proposé par le requérant.
      
L'ICANN fournit la liste de l'ensemble des procédures UDRP
      depuis 1999, classées par date :
      http://www.icann.org/udrp/proceedings-list.htm
      Les procédures les plus récentes sont (malheureusement) en
      bas de la liste. Le numéro de procédure est
      préfixé par le code de l'institution de règlement
      des litiges concernée, par exemple WIPO ou NAF (National
      Arbitration Forum). La dernière colonne indique la décision
      prise par cette institution.
      Cliquer sur le lien associé pour voir le détail de cette
      décision.
      Voici cette même liste classée par nom de domaine :
      http://www.icann.org/udrp/proceedings-list-name.htm
L'OMPI présente également, sur son site Web, la liste
      des décisions qu'elle a prises dans le cadre de la politique UDRP,
      par exemple pour les domaines génériques :
      http://arbiter.wipo.int/domains/decisions/index-gtld.html
      Cliquer sur les dernières décisions en date (en bas de
      l'année en cours) et observer le nom de domaine concerné,
      le requérant, le défendeur et la décision de l'OMPI.
      Pour les litiges qui ont conduit à une décision (autre que
      "Terminated"), cliquer sur le lien HTML pour observer le détail de
      la décision.
      Quelles sont les décisions les plus fréquentes : Transfert,
      "Cancellation" (radiation) ou "Complaint denied" (rejet de la plainte)
      ?
      
Une base de données des décisions UDRP interrogeable par
      mot-clé est proposée par Cornell Law School :
      http://udrp.law.cornell.edu/udrp/advsearch.html
      Dans le champ "complainant:" (en haut à gauche), entrer :
      Coca Cola
      Dans le champ "Display search results" (en bas à droite),
      sélectionner "by domain name, alpha order".
      Valider en cliquant sur le bouton "Search the UDRP-DB" (en bas à
      droite).
      Cliquer sur les liens pour visualiser le détail ou le
      résumé des décisions correspondantes.
      
Une étude effectuée en janvier 2003 par Benjamin Edelman
      (Harvard Law School) liste, en ordre alphabétique, un nombre
      impressionnant de noms contenant des erreurs typographiques :
      http://cyber.law.harvard.edu/people/edelman/typo-domains/list-A.html
      Ces noms, qui pointent en majorité vers des sites pornographiques,
      ont été réservés par une seule et même
      personne (John Zuccarini), sous différentes identités. Il a
      finalement été arrêté et condamné
      début 2004.
      Cliquer sur l'index alphabétique en haut de page pour naviguer
      parmi les noms typosquattés. Pour chaque nom, la liste indique le
      site vers lequel il est redirigé, ainsi que différentes
      informations issues des bases Whois (propriétaire du nom, bureau
      d'enregistrement, dates).
      À titre d'exemple, chercher les variantes de sites grand public
      tels que AOL, Instant Messenger, Napster, PlayStation, RealPlayer,
      Yahoo!...
Par ailleurs, le site d'information "Domain Food" maintient une liste
      de cybersquatteurs notoires, intitulée "(In)famous names in the
      domain business" :
      http://domainfood.com/archives/000023/
      
Jusqu'en 2004, les conditions d'enregistrement de la zone
      française étaient très restrictives du fait du
      principe du "droit au nom" : le nom demandé devait
      être  identique à la raison sociale d'une
      société, au nom d'une marque déposée, au nom
      d'une association, au patronyme d'un particulier etc. L'AFNIC faisait
      alors état d'un litige par an sur la zone.
      Les conditions d'enregistrement ont été assouplies en mai
      2004, avec la suppression du "droit au nom" pour les professionnels
      (entreprises, détenteurs de marques, associations...). Ceux-ci
      peuvent désormais acquérir le nom de domaine de leur choix.
      Deux procédures alternatives de résolution des litiges
      (PARL) ont été créées à cette occasion
      :
La PARL par "recommandation en ligne" est une procédure non
      contraignante qui s'apparente à une médiation : un "Tiers
      Aviseur" désigné par le CMAP est chargé de proposer
      une solution amiable qui mettrait fin au litige. Cette procédure
      est très rapide et peu onéreuse.
      Le schéma suivant illustre les différentes étapes de
      cette procédure :
      http://www.cmap.fr/cadre_page.asp?sommaire=6&rubrique=220&rubrique1=227&rubrique2=&rubrique3=&niveau=1
Voici la liste des Tiers Aviseurs du CMAP pour la PARL par
      "décision technique", avec leurs CV :
      http://www.cmap.fr/pdf/Fiche_renseignements_tiers-aviseurs.pdf
Voici également le détail des frais d'une telle
      procédure (frais administratifs de saisine et honoraires du Tiers
      Aviseur) :
      http://www.cmap.fr/pdf/cmap_bareme_reco_ndm_afnic.pdf
      
La PARL par "décision technique" est une procédure
      contraignante de type UDRP, adaptée à la zone FR (par
      exemple, un seul expert est prévu).
      Ce schéma explicatif en présente les différentes
      étapes :
      http://arbiter.wipo.int/domains/filing/fr/organigram-fr.html
      
Voici la liste des experts OMPI concernant les domaines FR et RE
      (Réunion) :
      http://arbiter.wipo.int/domains/panel/list/frdrp.html
      Les liens permettent de consulter les CV des différents
      experts.
Voici également le détail des taxes facturées par
      l'OMPI en fonction du nombre de noms de domaine concernés, et leur
      répartition entre l'OMPI et l'expert :
      http://arbiter.wipo.int/domains/fees/cctlds/fr/index.html
Les recommandations du CMAP ne font pas l'objet d'une publication et
      restent confidentielles. Par contre, les décisions de l'OMPI sont
      publiées sur son site. Elles peuvent être consultées
      sur cette page, consacrée aux litiges sur les noms de domaine par
      code de pays (ccTLD) :
      http://arbiter.wipo.int/domains/decisions/index-cctld-fr.html
Enfin, l'AFNIC peut également intervenir de manière préventive en bloquant temporairement des noms de domaine susceptibles de porter atteinte aux droits de tiers. La liste des noms de domaine bloqués est alors publiée par l'AFNIC, afin de permettre aux détenteurs de droits de procéder à une procédure PARL ou judiciaire. En voici deux exemples :
Un petit jeu : trouver les différentes marques visées
      par les listes ci-dessus...
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| Contact : Patrick
        Maigron Dernière mise à jour : 2006-02-10  | 
        
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